vendredi 10 mai 2013

Pretty, pretty please don't you ever ever feel like your less than fuckin' perfect ?

Aujourd'hui, cours particulier. Je vais vous parler de cette tranche de la population (infime) que l'on appelle "ulzzang".  

Mais qu'est qu'un(e) ulzzang, Cindy ??!!

Les Ulzzang pour les Nuls : Ce sont des jeunes comme vous et moi (peut-être vous plus que moi d'ailleurs, parce que je suis vieille) si ce n'est qu'ils sont particulièrement beaux. D'ailleurs "ulzzang" (à prononcer "oljjang", merci) veut dire "meilleur visage", ceci expliquerait cela. Et pour faire profiter le monde de leur supériorité physique, ils prennent des centaines de clichés et de selca (self camera = photo prise par soi-même) pour les partager sur internet.

Néanmoins, on remarque plusieurs types d'ulzzang.

Il y a d'abord celles et ceux qui sont avant tout là pour montrer que ce sont des mannequins en herbe. Tout est très étudié, de la pose aux vêtements en passant par le lieu du shooting. Oui parce que là, on n'est pas dans l'amateurisme et la selca à 2 balles. D'ailleurs, on se croirait parfois entrain de regarder un catalogue des 3 Suisses. Sauf que ce sont des coréens et que les vêtements sont nettement plus portables. D'ailleurs, on les retrouve très facilement dans n'importe quelle petite boutique et ça ne donne qu'une envie, les dévaliser pour faire pareil. J'ai une petite faiblesse pour eux, moi qui surkiffe la mode, ça me donne toujours des idées pour savoir comment me fringuer le lendemain.



Après, vous avez les ulzzang qui misent tout sur leur seul visage. Là, on s'en fout des vêtements et encore plus des paysages. Tout ce qu'on voit, c'est eux en gros plan et parfois avec une qualité douteuse, vive la selca téléphonique. Le but, c'est de montrer qu'on est vraiment beau. Et pour se faire, les jeunes coréens (souvent collégiens et lycéens) usent et abusent de l'aegyo, cette façon de poser de façon mignonne. S'en suit donc des clichés avec le V des deux doigts, les joues gonflées, les clignements d'yeux, l'index sur la joue... sans oublier les ajouts de dessins comme les oreilles et les moustaches de chat, les colorations de joues, les coeurs et les étoiles... Je dois avouer que j'aime bien certains de ces petits choux parce qu'un peu de douceur et de mièvrerie dans ce monde de brute ne fait de mal à personne.



Il y a aussi les couples ulzzang. Eux, ils sont un peu inclassables parce qu'ils peuvent aussi bien faire de jolies photos à la Doisneau, des pubs de catalogue ou des selcas pourraves. Ils se ressemblent très souvent, font le même genre de poses et parfois portent les mêmes vêtements, les fameux couple outfits. Pas grand chose à dire sinon que si vous voulez un(e) cop(a)in(e) ulzzang, vous avez intérêt à vous accrocher. Les ulzzang sortent souvent entre eux. Ils vont pas ruiner leur image avec quelqu'un de moins beau, vous comprenez !



Il reste encore les ulzzang célèbres. Oui parce qu'ici être beau et le montrer vous apporte la célébrité sur internet mais aussi à la télé. Après avoir posté vos photos sur le net et avoir gagné des centaines, voire des milliers de fans, vous avez le droit de participer à l'émission "Ulzzang Shidae". Là, vous vous retrouverez avec d'autres ulzzang et vous pourrez évaluer votre beauté entre vous. Sans compter quelques jeux bon enfant et des missions photos, histoire de rendre l'émission un poil plus passionnante. Pour ma part, ça ne m'intéresse pas vraiment de voir des adolescents se complaire dans leur narcissisme sans en avoir honte. Regarder leurs photos, d'accord. Les entendre dire que ce sont les plus beaux du monde, non.



Tout cela vous a donné envie de faire partie de leur monde ? Vous voulez vous aussi devenir un(e) ulzzang ? Voici quelques conseils...

Tout d'abord, les circle lenses seront vos meilleurs amies. Ces lentilles qui vous agrandissent le regard sont in-dis-pen-sables. Avoir des grands yeux est la clé de voûte d'un visage de poupée.

Usez et abusez de la BB cream. Un visage mignon est blanc. Très blanc. 

Le maquillage est aussi très important. Le but est d'avoir des yeux qui vous bouffent le visage et des lèvres acidulées à croquer. 

Pratiquez les poses mignonnes devant votre miroir. Un sourire banal pourrait vous discréditer. On ne veut pas voir une banale photo de vacances, on veut du CUTE !

Et si malgré tous vos efforts et tentatives désespérées vous n'arrivez toujours pas à percer, il vous restera toujours la chirurgie esthétique. La Corée est connue pour son nombre de visages refaits, c'est pas vraiment un tabou et c'est pas si cher. Vous pouvez même vous le faire offrir pour votre anniversaire, c'est courant. 

L'univers des ulzzang, c'est comme Dallas. Impitoyable. 

Why you hating ? Oh why you hating ? (Kpop MV #1)

Parce que je suis une fifolle et que j'ai décidé de vous abreuver jusqu'à plus soif de mes aventures au pays du Kimchi en folie, fêtons la naissance d'une toute nouvelle rubrique que nous appellerons bêtement Kpop MV. 

La Minute "La Kpop pour les Nuls". Kpop = Korean pop. MV = Music Video (un clip quoi).

Un nouveau clip, une nouvelle chanson, je l'écoute en boucle et hop, je m'en vais vous donner les 10 points essentiels de pourquoi vous devez aussi aimer. Si vous ne connaissez pas, je vous le fais découvrir et si vous connaissez déjà, ben... vous appréciez.

T-Ara N4 - "Jeon Won Diary"


1- Qu'on aime ou qu'on déteste les T-Ara, on ne peut pas leur reprocher de s'essayer à tous les styles. Le hip-hop électro avec de la trompette en fond, moi, je suis fan.

2- Les paroles aussi d'ailleurs. Ne plus réfléchir à rien, profiter au maximum de la vie, je dis OUI.

3- Addictif le "Ting ga-ring ga-ring ga ting !"

4- Sans parler de la danse qui me donne envie de faire pareil si je savais coordonner mon torse, mes bras et mes jambes en rythme.

5- Citadines fêtardes + vie à la campagne = combo gagnant.

6- Je me suis un peu retrouvé dans ces 4 boulets qui enchaînent les conneries dans un environnement qui n'est pas le leur. 

7- Y'a des chances pour que je tombe amoureuse de Double Kick, le rappeur~ 

8- La campagne coréenne... Ca change des clubs séouliens, hein ? Les vieux aussi savent faire la fête !

9 - Le "Why you hating ? Oh why you hating ?" me fait shuffler sévèrement (quand je suis seule chez moi).

10- PARTY PEOPLE ! 

BREF : c'est l'heure de faire la fête et de remuer ses seins en cadence.


mardi 7 mai 2013

Happy World Land, Happy World Laaand~

A croire que le vendredi c'est journée sortie avec ma classe. Après Namiseom, mes petits camarades et moi-même sommes allés renforcer nos liens à Everland.

Imaginez un grand espace au milieu des montagnes, remplis de décors fabuleux mélange des USA des années 50, de village bavarois, de château de princesse et de fleurs multicolores et odorantes... Vous voilà à Everland. Oh, j'ai oublié le plus important. C'est un parc d'attraction.

Et ces attractions-là, mes amis, c'est pas du pipi de chat.

Nous avons commencé par un classique, le Bâteau Pirate, histoire de nous mettre en jambe. S'en est suivi la petite Chenille parce que nous avions 3-4 flipettes dans le groupe...

Ce n'est qu'après le repas que les vrais aventures ont commencés. Bon, la première des aventures, c'était d'attendre plus d'une heure avant de monter dans chacune des attractions. L'attente, c'est long. Alors comme les grands enfants que nous sommes, nous nous sommes appris des gros mots dans nos langues respectives. Très instructif. On a aussi joué au téléphone arabe et on s'est tapé de bonnes barres. 

Les "Bûches"... J'aurais peut-être pas dû. Ma frange m'en a voulu pour le reste de l'après-midi. C'est toujours sympa de faire des mini-montagnes russes dans l'eau. Mais l'eau, ça mouille. Et là, y'en avait quand même beaucoup. 

Mais passons aux choses sérieuses. Quoi de mieux pour sécher qu'un tour de Grand 8 ? Le Rolling X-Train et ses 2 boucles à 360° m'ont retournée le cerveau et collé les lèvres aux dents. Surtout que moi, je suis un peu une fifolle, j'aime bien être devant, histoire de voir venir le danger. Chouette chouette.

Heureusement dans notre groupe, il y a quelques têtes brûlées qui n'ont presque peur de rien et qui veulent se tenter l'intentable. Le T-Express, on le voit de tout le parc. Ce sont des montagnes russes en bois qui vont à plus de 100km/h. Autant dire que l'excitation était là. Et la boule au ventre aussi quand on a vu la première descente se profiler. Un angle à 77°, autant dire une plongée dans le vide. Je crois que j'ai jamais autant hurlé de ma vie. Quand ce n'était pas une chute libre, c'était des virages à droite et à gauche, des montées et des descentes sans jamais un moment de répit. Je suis sortie les yeux plein de larmes. J'ai eu peur, j'avais trop d'air et j'avais envie de recommencer.  Bref, j'ai adoré. HyperMégaGigaTop chouette.

Le coeur encore battant, nous sommes partis pour des bouées qui nous ont encore un peu trop mouillé. Mais ça, c'était pour nous reposer avant de nous refaire peur un petit peu.

Direction le Let's Twist. Avec de la musique so 50's, on a encore attendu 1h avant d'embarquer sur des sièges qui montent, montent et se mettent à twister dans tous les sens. C'est très haut, ça tourne, on a la tête à l'envers et les pieds qui suivent. Teen Top Chouette.

Et pour finir, parce qu'il faisait froid, qu'on avait plus de jambes et qu'il était pas loin de 20h, on a fait le Double Rock Spin. Une version encore plus tournante et gerbante du Let's Twist. Ca tourne tellement et tellement haut qu'on a l'impression qu'on va y passer. Ou vomir. Chouette bis.

Ca, c'était de la journée comme je les aime. La prochaine fois, on y passe 24h et je n'amène avec moi que des fifous qui veulent se faire peur. Le défi sera de ne pas faire de crise cardiaque. 



Whyyy sooo se.ri.ouuus. ?

Vendredi dernier, c'était jour de fête. Pas de cours mais à la place une journée culture avec la classe.

Ah les voyages scolaires... Je me suis sentie jeune à nouveau. Le bus, les chansons, les photos... et les gens malades. Tout le monde le sait, tout bon voyage ne peut pas se réaliser sans un boulet de service qui à le mal des transports avant même de mettre un pied dans le bus. Loin de cette fille jaune et de son sac en plastique au contenu fétide, nous nous assîmes pour ce qui allait être un long, très long voyage. En fait 2h. C'est pas la mort mais ça faisait une éternité que je ne m'étais pas assise dans un bus aussi longtemps. Et puis moi, je suis comme les gosses, je suis toujours excitée d'aller voir quelque chose de nouveau et je sauterais presque d'impatience sur mon siège.

Surtout qu'on devait aller sur une ILE. Et donc prendre le BATEAU. J'imaginais déjà la nature sauvage, le calme, l'horizon bleu, le bateau tanguant sur la houle, Robinson et Vendredi... L'aventure quoi. Mais quand on est arrivé, j'ai cherché la mer. En fait, la traversée, elle durait 3mn sur un chalutier pour parcourir 600m environ. On aurait pu y aller à la nage.

Nous sommes arrivées à bon port à Namiseom (à moins de croiser Nessie, je vois pas comment ça aurait été possible autrement). Alors, un peu d'histoire. Namiseom, c'est une toute petite île de 4km de diamètre mais surtout, c'est un PAYS IMAGINAIRE. Oui, oui, il faut acheter un visa pour y entrer. C'est un faux mais on s'en fout. Dès qu'on arrive, c'est clair qu'on se dit qu'on a posé les pieds dans un drôle d'endroit. A la limite à côté, le Pays des Merveilles d'Alice, il est soft...

Accompagné de mes fidèles camarades de classe ainsi que de ma prof-qui-a-environ-35-ans-mais-qui-en-fait-10-de-moins (je la déteste), nous commençâmes notre exploration. Vous pouvez cessez de suite d'imaginer l'aventure avec le coupe-coupe et le sac à dos d'Indiana, en fait, c'était bourré de monde et y'avait de vrais chemins partout. La déception.

Donc en fait cette île, on dirait un peu le repère d'artistes fous. Des ballons dans les arbres, une sculpture de vache qui semble tomber dans un étang, un vieux wc avec des plantes dedans, un mini-arbre avec des bulles en verre, un mini-arbre avec des tomates en plastique, un arbre géant fait de bouteille de soju vides...

Bref, vous l'aurez compris, c'est le règne du n'importe quoi. Et des arbres. Y'en a des vrais aussi. Et même qu'ils sont tellement hauts qu'ils touchent le ciel. C'est pas moi qui le dit, c'est la brochure. Namiseom est aussi connue comme le lieu de tournage d'un drama trèèès célèbre (et vieux et triste aussi). Donc on y retrouve plein de gros clins d'oeil et d'endroits où poser pour prendre des photos.

Et les photos, ce n'est pas un cliché (HA.HA.) mais les asiatiques en raffolent. En environ 4h de visite, j'ai du poser avec mon groupe pas moins d'une cinquantaine de fois, dans des endroits incongrus avec des poses improbables. Oui, j'ai sauté en l'air, j'ai fais le V avec mes doigts, j'ai fais semblant de regarder ailleurs, j'ai marché sur d'anciens rails, j'ai fais un coeur avec mes bras.... bref, j'ai posé à la coréenne et croyez-moi, j'ai eu mon quota pour la saison. Sans compter les photos prises sur le vif, j'ai un dossier épais comme ça et non, vous ne les verrez pas. J'ai honte.

Journée sympathique mais épuisante. On reviendra. Mais sans mes potes japonais et chinois.