vendredi 23 novembre 2012

And I'm out of my league once again....


Halte aux idées préconçues ! Aujourd’hui, j’ai décidé de faire un article spécial « les coréens ne sont pas ce que vous croyez ».

Idée préconçue n°1 : Ouais, les coréens ils se tiennent pas la main et ils s’embrassent pas en public.

Permettez-moi d’être vulgaire le temps de 3 mots : mon cul ouais ! Des couples qui se tiennent la main, se prennent dans les bras, se font des bisous sur la joue et se susurrent des mots doux, excusez-moi mais j’en croise 50 par jour, ça va aller au bout d’un moment. Ils sont même un peu trop débordants d’affection parfois, ça fait limite drama. Mais je dis peut-être ça parce que je ne suis qu’une vieille aigrie... En ce qui concerne les vrais bisous, le bon palot de base, ils sont pas mal aussi. Surtout en boîte, quand ils sont un peu rond comme des queues de pelle.

Idée préconçue n°2 : Ouais, les asiatiques, ils ont tous une belle peau.

Je ne sais pas pour les autres mais ici, tout le monde n’a pas été gâté par Mère Nature. Bien sûr, il y a une bonne majorité avec une peau saine et éclatante, digne d’une publicité Mixa mais il y a aussi des gens comme vous et moi (ou peut-être que moi) avec des rougeurs par-ci par-là, un vilain bouton mal placé qu’on sait pas d’où il sort et quelques pores dilatés. Et puis il y a les Ravagés. On peut aussi les appeler les esclaves de l’acné. C’est pas que mais heureusement qu’on se fait pas la bise ici… Et par continuité, il y a ceux qui n’ont pas su comment gérer leurs pustules et qui se retrouvent maintenant avec des cratères.

Idée préconçue n°3 : Ouais, les coréens, ils ont trop le sens du style.

Je suis d’accord. Dans une moindre mesure. Je suis tout à fait pour l’originalité du style vestimentaire, vraiment, y’a rien qui me fait plus plaisir (sauf peut-être une tartine de Chavroux) que de voir quelqu’un qui a un peu cherché à sortir du lot. Seulement voilà, souvent ils en font trop. Déjà y’a le coup des claquettes avec les chaussettes que je ne comprendrai JAMAIS. Puis les baskets Nike avec une robe. Mais y’a aussi des pulls aux couleurs non accordées avec des cols genre fraise de Louix XIV. Ou des bonnets à cornes qu’on pose juste sur la tête, sans l’enfoncer sinon ça dénaturerait tout. Y’a aussi les sabots fourrés, les habits fluos… Et puis y’en a qui veulent être VRAIMENT originaux donc ils mélangent tout ça. Et ça pique aux yeux.

Idée préconçue n°4 : Ouais les coréens ils sont tous petits, avec des petits yeux et des cheveux noirs.

Parlons d’abord des filles. Personnellement je suis contente parce que je suis comme elles et franchement ça fait du bien de pas toujours être à côté de filles qui font une tête de plus que toi comme en France. Donc non, elles sont pas petites, elles sont moyennes, c’est tout (dit la naine). Les garçons, eux, sont quand même plutôt grand. Je dirais bien qu’ils sont tous plus grand que moi mais c’est pas difficile… Pour les yeux, bien sûr il y en a qui en n’ont pas (des fentes j’appelle pas ça des yeux) mais il y en a quand même beaucoup avec de grands et jolis yeux, comme par exemple mon Mr Bonnet que j’ai vu encore hier (j’avoue avoir casée cette dernière info pour avouer que je suis amoureuse). Et ne soyez pas mauvaise langue, ils ne se sont pas tous fait opérer pour ça. Quant aux cheveux, on a un camaïeu de brun/châtain très joli. Y’a aussi des blonds, des roux, des violets, des rouges… Ouais c’est pas naturel mais on s’en fout, c’est pas noir au moins.



mercredi 14 novembre 2012

Everything Okey Dokey~


Pas de suspense dans cet article, je vous l’annonce direct : je suis arrivée à participer à une émission télévisée où j’ai vu Block B. Tout le monde lève les bras et crie BIP BIP ! OUAIIIIIIIIIIS !!

Encore une fois, c’était pas gagné.

a)      On n’était pas sûre d’où c’était exactement vu que Google Maps est une bitch et que le Nuritkun Square, connait pas.

b)      Quand on a trouvé, on ne savait pas où se trouvait la file des BBC (fan de Block B). Et devinez quoi ? Personne ne parlait anglais.

c)       Quand on a enfin trouvé la bonne file, on a bien eu peur de ne pas pouvoir rentrer parce qu‘on n’avait pas le papier attestant qu’on est BBC officielles, membres du fancafé (excuuuse).

On a quand même fini par comprendre qu’on devait se mettre dans une file à part, comme des pestiférés et qu’on rentrerait en dernier. « Et vous ne pourrez pas assister à l’event hein ». Mais c’est quoi cet event d’abord ?

C’est là que commença le calvaire. Déjà psychologique, on a beau avoir des numéros inscrits sur le poignet (comme du bétail oui), on sait pas si on va vraiment rentrer pour de vrai vrai, si on va pouvoir rester longtemps, si on va les voir chanter au moins une fois… Bref, des questions sans réponses qui font mal dans le ventre et à la tête aussi. Puis vint le calvaire physique. Je sais pas vous mais ici, les températures ont quelque peu chutées. Oh, on doit juste être aux alentours de 3°C, sans compter le petit vent sibérien… C’est avec les épaules contractées, les orteils pliés, les jambes mortifiées que l’attente a commencé. 1h. Puis 2. Et là enfin on nous fait avancer. Pour mieux nous dire qu’il y a du retard, revenez dans 40mn.

Heureusement pour notre hypothermie avancée, on a pu se réchauffer dans un building d’affaire à côté et boire une canette de chocolat chaud. Oui. Canette. Chocolat. Chaud. Je vous jure, ça existe.

Puis on a fini par se remettre en file indienne impeccable et à attendre de nouveau. Une jambe avec sciatique pour Mathilde, un dos qui fait « ploc » quand je me baisse, on n’est pas sûre de pouvoir rentrer avant d’avoir passé l’arme à gauche. Mais le froid attaque tout le monde, au point qu’une fille devant nous écrive P.O (Pi.O) sur ses mains pours se rendre que c’est à l’envers quand elle les tourne. Et P.O devint OPI…

Buddha est miséricordieux, on a fini par rentrer. Pour de vrai de vrai. Nous. Les 2 boulets. Les porteuses du Mauvais Œil.

1ère chose qui m’a choquée : le plateau. Forcément quand tu vois les émissions pleines de paillettes et de lumières, tu t’imagines que c’est partout pareil. Ben non, le studio, c’’est un hangar tout sombre, avec des projecteurs, des câbles et des caméras dans tous les sens. Et le plateau est tout petit.

Bien sûr, comme on n’est pas fans officielles, on est reléguées tout au fond, avec les échafaudages et les caméras devant nous. Mais on y voit bien quand même. Disons que je ne pourrais pas savoir si y’en a un qui a un bouton ou si un autre a la braguette ouverte mais je vois les yeux, le nez, la bouche, je sais qui est qui, c’est déjà pas mal.

2ème chose qui m’a choquée : les fans. Elles crient et elles s’en foutent si les membres du groupe les regardent bizarrement, elles s’arrachent les cheveux dès qu’il y en a un qui parle ou qui danse, elles s’excitent quand ils parlent, elles hurlent, elles hurlent et elles hurlent. Avoir 15 ans n’excuse rien. C’est la lose, elles me faisaient peur.

L’enregistrement a du durer 1/2h. On a rien compris à ce qu’ils disaient mais le langage corporel est universel, quand ils faisaient des aegyo (faire le mignon quoi) ou qu’ils dansaient, on était bonnes, on captait tout.

On nous a fait ressortir pour mieux nous faire re-rentrer quelques minutes plus tard. C’était jour de chance, les amis, je me suis retrouvé devant la scène sans savoir comment et les Block B sont arrivés après une chanteuse qu’on sait pas qui sait mais elle a les genoux cagneux.

Et LA, ça a été génial. Parce que déjà sur les vidéos, ils sont bons mais en live, ils sont encore meilleurs les Block B. Ils sont à fond, ils donnent tout ce qu’ils ont, c’est trop la foulie. Puis c’est pas pour faire ma collégienne hein mais ils sont 10 000 fois plus beaux en vrai. Ils performent 2 fois et clap de fin. On doit partir…

Analysons maintenant pourquoi je suis contente de cette journée :

1)      On y est allé sans rien attendre et on a quand même réussi.
2)      On a trouvé du premier coup.
3)      On est rentré.
4)      On les a vu.
5)      Ils sont beaux, géniaux, parfaits.
6)      On a gagné un autocollant. 



Exemple d'aegyo avec les Block B



Show Champion de la semaine dernière. Nillili lalala nillili ya nillili mambo !



samedi 10 novembre 2012

I'd be waking up in the morning probably hating myself. And I'd be waking up, feeling satisfied but guilty as hell


Aujourd’hui j’ai décidé d’écrire un article sans thème précis, il servira juste à vous donner de mes nouvelles parce que même si vous ne me le dites pas, je sais, je sens que mes conneries vous manquent. Faut dire aussi que là c’est le déluge et j’ai rien d’autre à faire que d’écrire, vous êtes un peu ma roue de secours.

Je ne sais pas si tout le monde est au courant mais je suis un peu la reine de la gaffe. D’ailleurs si on prend mon nom de famille et qu’on change 3 lettres, on obtient Cindy Lagaffe (comme Gaston, parfaitement). En gros, je raconte des conneries sans m’en rendre compte, je glisse dans des escalators, je trébuche sur des cannes d’aveugle… bref, un vrai clown des temps modernes. Mais j’avoue que cette semaine dans le métro, j’ai fais plus fort que tout ça réuni. Tranquillement assise et entrain de discuter avec mon bras droit Mathilde (vous comprendrez la vanne plus tard), un mec en face éternue, libérant tous ses germes contaminateurs sans faire quoi que ce soit pour les arrêter. Et moi ça m’insupporte. C’est donc irrité que je dis en secouant ma main « Putain mais la main ! LA MAIN ! Ca sert à quelque chose !! ». Ayant libéré ma rage, je repris ma discussion quand soudain, Mathilde m’interrompit avec une phrase hors de propos : « Mais le mec en face il n’a pas de main ». Je regarde et trouve en effet un homme à la main en plastique mais ne vois pas le rapport. « C’est le mec qui a éternué tout à l’heure. Quand t’as secoué ta main… ».

Je vous laisse rigoler... 

Ca y est, c’est bon ? Bien, maintenant, analysons la situation. Combien y avait-il de chance pour que cet homme éternue, que je secoue ma main devant lui et qu’il se trouve que la sienne était en plastique ? Très peu, hein ? Fallait juste que ça tombe sur moi.

Sinon le week-end dernier, j’ai été à la montagne, grimper quelques centaines de mètres avec des milliers d’escaliers et de rochers glissants pour aller admirer la vue. Quand on y pense quand même, monter, faire autant d’effort, suer sang et eau  pour redescendre quelques minutes plus tard… L’Homme a de drôle de loisirs et moi je le suis bêtement. Tout ça pour dire que j’ai eu des courbatures toute la semaine. Mais pas au dos ni aux cuisses, non, non, juste aux mollets. J’avais l’impression d’avoir 2 morceaux de marbre à la place. Et ne parlons même pas des escaliers, je pleurais presque d’effroi à leur seule vue. Maintenant, ça va mieux, merci de demander. Mais sans doute parce que ça devait me manquer, hier j’ai été (sans le vouloir) me perdre dans un bois en pente, descendant presque en rappel, accrochée à des branches pour ne pas faire un rouler-bouler et me trépaner. Y’aurait eu personne pour venir me chercher, ça aurait été une mort à la con.

Mais bon à la base, on ne voulait pas du tout se prendre pour Georges de la Jungle, on était censé faire un tour pour aller voir les temples bouddhistes et quelques chamanes. J’aurais bien aimé qu’ils me tournent autour en agitant leurs grelots et grigris pour m’enlever le Mauvais Œil. Mais y’a un vieux qui a voulu se prendre pour un guide et qui nous a dit de passer par là puis par là et donc voilà où on a atterri : dans les bois, à l’abri des regards, coupées du monde. Merci, monsieur. Merci aussi au vigile du Building 63 qui nous a pas laissé faire notre tour tranquillement la dernière fois. « Ticket counter ! Ticket counter ! » Mais ta gueule avec ton ticket counter ! On veut juste faire le tour de la galerie commerçante, me dis pas qu’il faut prendre un ticket pour ça aussi ?! Et comme rajouterait Gad Elmaleh : Rrrrrrooooooo !!

Et sans transition, je vous quitte, je vais me faire un Nesquick.




vendredi 2 novembre 2012

We got say LOLOLOLOLOLOLOLOL


En fait, tout a vraiment commencé le 2ème jour où nous sommes arrivées à Séoul. Avoir la poisse avec tout ce qui est relatif à la K-Pop je veux dire…

Ce jour-là, il y avait un fan sign avec Eunhyuk, Yesung, Sungmin et Ryewook (Super Junior). Même avec très peu d’info, on a quand même trouvé le bon endroit, ce qu’on peut considérer comme très honorable sachant que nous ne connaissions pas encore cette ville. Armées d’un cd fraîchement acheté, on s’est approché de la foule déjà présente… pour se rendre compte que si on voulait les approcher plus près que les cordons de sécurité, il nous faudrait un ticket. Un ticket d’où, de comment, de pourquoi, je ne sais pas mais en tout cas on les a vu de loin. Voilà.

Ensuite, on a continué avec Sukira (la radio où Sungmin et Ryewook sont DJ). Après s’être trompé de bâtiment (on préfère les annexes nous), on a fini par trouver le complexe qu’est KBS où on s’est à moitié perdue. Pourquoi, pourquoi, POURQUOI ?!, nous sommes nous dit, repris en cœur par un coréen qui n’a pas du comprendre mais a voulu nous copier. Enfin, on est arrivé, on est entré, on a vu passer des mecs magnifiques avant de réaliser que c’était les FT Island et on s’est faite avoir parce qu’on n'a pas couru pour aller les voir devant le studio. On court pas nous.

Puis il y a eu le concert Super Junior & Cie à Gangnam. Là, on a trouvé du premier coup ! C’est un concert gratuit, y’a plein de gens qui y vont, on entend des morceaux des groupes de la SM, c’est bon, on va les voir ! Ah pour les voir, on les a vu ! Et même très bien. Sur un écran géant. Beh ouais, il nous manquait le bracelet. Un bracelet en papier rose. Ne me demandez pas d'où ils l'ont sorti, je suis fatiguée de réfléchir. 

Comme je vous l’ai raconté, nous avons aussi voulu voir le concert anniversaire des Super Junior. Nous avons donc mis 2h à tourner dans l’université, souffrir des pieds, monter des côtes à 90% pour finalement ne pas avoir le droit de rentrer parce qu’il y avait déjà trop de monde.

Arrivé là, vous devez vous dire qu’avoir la poisse comme ça, c’est pas possible, ça va passer, elles vont y arriver, la roue va tourner. Mais non, je crois qu’elle est voilée la roue là…

Avec le come-back des Block B, on s’est dit qu’on aurait plus de chance d’ENFIN les voir. On aurait bien voulu aller se faire enregistrer pour l’émission Music Bank du samedi mais on était trop occupée à aller se faire chier à Hongdae et dépérir devant le Bar Fly où toutes les américaines étaient déguisées en sorcière pourrie pour la soirée Halloween.

Ayant mis la main sur l'emploi du temps des Block B, j’appris avec ravissement qu’il y aurait un petit concert. J’avais l’heure, l’endroit exact, c’était bon, je m’y voyais déjà, agitant mes bras sur Nillili Mambo et envoyant des bisous imaginaires à chaque membre *hiiiiiiiiiiiiiiiiiii*. C’est quand on est sorti du métro qu’on a compris l’horreur. On était en plein dans un quartier d’affaire avec des rues quadrillées et une carte impossible à comprendre. Après une petite marche rafraîchissante, toutes excitées, on a vu le bâtiment ! Mais pas de scène. Ni de groupies. Et encore moins de Block B. Et là, j’ai pensé très très fort à Mozinor (si tu connais pas, je ne peux plus rien pour toi) : « Mais où est-ce qu’ils sont passés les mecs ? Y’a plus personne ! Y’a eu un virus ou quoi ?! Mais c’est quoi ce dimanche après-midi pourri, vous vous êtes tous mis d’accord pour me mettre la rage ?! ». On a eu beau gueuler comme des veaux que la vie était injuste, qu’on n’avait pas assez d’info, que Séoul n’a pas assez de panneaux, rien n’y a fait. On l’a eu dans le cul, vulgairement parlant.

Mais le plus drôle quand même, c’est qu’hier, on était à Hongdae pour shoppinguer. Et j’ai appris plus tard qu’au même moment, Block B y était aussi.

LOL.

Enfin… La vie continue. Mais ne ma parlez plus DE CETTE HISTOIRE !!


Oui, coucou Block B...