samedi 10 novembre 2012

I'd be waking up in the morning probably hating myself. And I'd be waking up, feeling satisfied but guilty as hell


Aujourd’hui j’ai décidé d’écrire un article sans thème précis, il servira juste à vous donner de mes nouvelles parce que même si vous ne me le dites pas, je sais, je sens que mes conneries vous manquent. Faut dire aussi que là c’est le déluge et j’ai rien d’autre à faire que d’écrire, vous êtes un peu ma roue de secours.

Je ne sais pas si tout le monde est au courant mais je suis un peu la reine de la gaffe. D’ailleurs si on prend mon nom de famille et qu’on change 3 lettres, on obtient Cindy Lagaffe (comme Gaston, parfaitement). En gros, je raconte des conneries sans m’en rendre compte, je glisse dans des escalators, je trébuche sur des cannes d’aveugle… bref, un vrai clown des temps modernes. Mais j’avoue que cette semaine dans le métro, j’ai fais plus fort que tout ça réuni. Tranquillement assise et entrain de discuter avec mon bras droit Mathilde (vous comprendrez la vanne plus tard), un mec en face éternue, libérant tous ses germes contaminateurs sans faire quoi que ce soit pour les arrêter. Et moi ça m’insupporte. C’est donc irrité que je dis en secouant ma main « Putain mais la main ! LA MAIN ! Ca sert à quelque chose !! ». Ayant libéré ma rage, je repris ma discussion quand soudain, Mathilde m’interrompit avec une phrase hors de propos : « Mais le mec en face il n’a pas de main ». Je regarde et trouve en effet un homme à la main en plastique mais ne vois pas le rapport. « C’est le mec qui a éternué tout à l’heure. Quand t’as secoué ta main… ».

Je vous laisse rigoler... 

Ca y est, c’est bon ? Bien, maintenant, analysons la situation. Combien y avait-il de chance pour que cet homme éternue, que je secoue ma main devant lui et qu’il se trouve que la sienne était en plastique ? Très peu, hein ? Fallait juste que ça tombe sur moi.

Sinon le week-end dernier, j’ai été à la montagne, grimper quelques centaines de mètres avec des milliers d’escaliers et de rochers glissants pour aller admirer la vue. Quand on y pense quand même, monter, faire autant d’effort, suer sang et eau  pour redescendre quelques minutes plus tard… L’Homme a de drôle de loisirs et moi je le suis bêtement. Tout ça pour dire que j’ai eu des courbatures toute la semaine. Mais pas au dos ni aux cuisses, non, non, juste aux mollets. J’avais l’impression d’avoir 2 morceaux de marbre à la place. Et ne parlons même pas des escaliers, je pleurais presque d’effroi à leur seule vue. Maintenant, ça va mieux, merci de demander. Mais sans doute parce que ça devait me manquer, hier j’ai été (sans le vouloir) me perdre dans un bois en pente, descendant presque en rappel, accrochée à des branches pour ne pas faire un rouler-bouler et me trépaner. Y’aurait eu personne pour venir me chercher, ça aurait été une mort à la con.

Mais bon à la base, on ne voulait pas du tout se prendre pour Georges de la Jungle, on était censé faire un tour pour aller voir les temples bouddhistes et quelques chamanes. J’aurais bien aimé qu’ils me tournent autour en agitant leurs grelots et grigris pour m’enlever le Mauvais Œil. Mais y’a un vieux qui a voulu se prendre pour un guide et qui nous a dit de passer par là puis par là et donc voilà où on a atterri : dans les bois, à l’abri des regards, coupées du monde. Merci, monsieur. Merci aussi au vigile du Building 63 qui nous a pas laissé faire notre tour tranquillement la dernière fois. « Ticket counter ! Ticket counter ! » Mais ta gueule avec ton ticket counter ! On veut juste faire le tour de la galerie commerçante, me dis pas qu’il faut prendre un ticket pour ça aussi ?! Et comme rajouterait Gad Elmaleh : Rrrrrrooooooo !!

Et sans transition, je vous quitte, je vais me faire un Nesquick.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire