Aujourd’hui j’ai décidé d’écrire un article sans thème
précis, il servira juste à vous donner de mes nouvelles parce que même si vous
ne me le dites pas, je sais, je sens que mes conneries vous manquent. Faut dire
aussi que là c’est le déluge et j’ai rien d’autre à faire que d’écrire, vous
êtes un peu ma roue de secours.
Je ne sais pas si tout le monde est au courant mais je suis
un peu la reine de la gaffe. D’ailleurs si on prend mon nom de famille et qu’on
change 3 lettres, on obtient Cindy Lagaffe (comme Gaston, parfaitement). En
gros, je raconte des conneries sans m’en rendre compte, je glisse dans des
escalators, je trébuche sur des
cannes d’aveugle… bref, un vrai clown des temps modernes. Mais j’avoue que
cette semaine dans le métro, j’ai fais plus fort que tout ça réuni.
Tranquillement assise et entrain de discuter avec mon bras droit Mathilde (vous
comprendrez la vanne plus tard), un mec en face éternue, libérant tous ses
germes contaminateurs sans faire quoi que ce soit pour les arrêter. Et moi ça m’insupporte.
C’est donc irrité que je dis en secouant ma main « Putain mais la main ! LA
MAIN ! Ca sert à quelque chose !! ». Ayant libéré ma rage, je repris ma discussion quand soudain, Mathilde m’interrompit avec une
phrase hors de propos : « Mais le mec en face il n’a pas de main ».
Je regarde et trouve en effet un homme à la main en plastique mais ne vois pas
le rapport. « C’est le mec qui a éternué tout à l’heure. Quand t’as secoué
ta main… ».
Je vous laisse rigoler...
Ca y est, c’est bon ? Bien,
maintenant, analysons la situation. Combien y avait-il de chance pour que cet
homme éternue, que je secoue ma main devant lui et qu’il se trouve que la
sienne était en plastique ? Très peu, hein ? Fallait juste que ça
tombe sur moi.
Sinon le week-end dernier, j’ai été à la montagne, grimper
quelques centaines de mètres avec des milliers d’escaliers et de rochers
glissants pour aller admirer la vue. Quand on y pense quand même, monter, faire
autant d’effort, suer sang et eau pour
redescendre quelques minutes plus tard… L’Homme a de drôle de loisirs et moi je
le suis bêtement. Tout ça pour dire que j’ai eu des courbatures toute la
semaine. Mais pas au dos ni aux cuisses, non, non, juste aux mollets. J’avais l’impression
d’avoir 2 morceaux de marbre à la place. Et ne parlons même pas des escaliers,
je pleurais presque d’effroi à leur seule vue. Maintenant, ça va mieux, merci de demander. Mais
sans doute parce que ça devait me manquer,
hier j’ai été (sans le vouloir) me perdre dans un bois en pente, descendant
presque en rappel, accrochée à des branches pour ne pas faire un rouler-bouler et
me trépaner. Y’aurait eu personne pour venir me chercher, ça aurait été une
mort à la con.
Mais bon à la base, on ne voulait pas du tout se prendre
pour Georges de la Jungle, on était censé faire un tour pour aller voir les
temples bouddhistes et quelques chamanes. J’aurais bien aimé qu’ils me tournent
autour en agitant leurs grelots et grigris pour m’enlever le Mauvais Œil. Mais
y’a un vieux qui a voulu se prendre pour un guide et qui nous a dit de passer
par là puis par là et donc voilà où on a atterri : dans les bois, à l’abri
des regards, coupées du monde. Merci, monsieur. Merci aussi au vigile du
Building 63 qui nous a pas laissé faire notre tour tranquillement la dernière fois. « Ticket counter ! Ticket
counter ! » Mais ta gueule avec ton ticket counter ! On
veut juste faire le tour de la galerie commerçante, me dis pas qu’il faut
prendre un ticket pour ça aussi ?! Et comme rajouterait Gad Elmaleh : Rrrrrrooooooo !!
Et sans transition, je vous quitte, je vais me faire un
Nesquick.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire