samedi 20 octobre 2012

Nilili lalala, nilili ya, nilili mambo !


Y’a des jours comme ça, tu te lèves et tu sais que tu vas en chier sévère. Et puis y’a des fois où tu sais pas ce qui t’attend et heureusement sinon tu t’enfermes à double tour chez toi direct.

Aujourd’hui a fait parti de ces journées du 2ème type. Ces journées où la Vie rigole à l’avance en t’imaginant galérer comme une miséreuse.

Tout a commencé quand j’ai vu que mes cheveux ne voulaient pas se lisser correctement. Rigolez mais ces choses-là, moi, ça m’insupporte. C’était donc le 1er signe annonciateur de la Journée de Merde.  

L’après-midi, nous devions nous rendre au concert anniversaire des Super Junior, sans grand espoir de pouvoir rentrer dans la salle vu le peu de places prévues. Après plus d’une demi heure de métro sans s’asseoir, entourées de vieux et d’odeur de ginseng, nous sommes sorties à la Korea University. Pour nous retrouver paumé devant le tableau du campus. Alors c’est bien, on est arrivées et maintenant, on va où ?

La Korea University, c’est pas du pipi de chat, les amis. Déjà, y’a 81 départements académiques dans 15 facultés avec 75 instituts de recherche (oui, j’ai regardé sur Wikipédia et alors ?). Non mais sans rire (même si ce que j’ai dit avant n’est pas marrant), les bâtiments sont immenses et ressemblent à Poudlard version moderne-carton pâte, ils s’étalent sur des dizaines d’hectares et y’a même une morgue. Ca rigole plus. Nous avons donc arpentés ce campus, cette mini-ville, telle 2 âmes en peine. Ah oui parce que j’ai oublié de préciser qu’il y a des côtes à 90% dans tous les sens. Bon peut-être pas 90% mais j’étais pas loin de ramper quand même. Après 2h de marche, nous avons enfin trouvé la salle. YOUHOU. Sauf qu’il y a déjà au moins 10 000 personnes et que c’est même pas envisageable de faire la queue si c’est pour qu’on nous refuse l’accès 3h après. Je ne dirais pas que nous avons fait tout ça pour rien parce que les couleurs des feuilles sont très jolies en ce moment et certains endroits sont très agréables, ça fait du bien de marcher... Juste que les montées n’étaient vraiment pas nécessaires.

De retour au métro, il se met à pleuvoir. Et la pluie, ça pue. Nous décidons ensuite d’aller acheter le dernier album des Block B parce que de 1) il déchire sa race et de 2) on en a besoin pour participer aux émissions musicales. Bien sûr, tout ce qui restait c’était la version ultra collector qui coûte pas un rein mais pas loin. Ca, c’était le signe annonciateur qu’il fallait rentrer se reposer un peu. En plus j’avais plus de pieds, ce qui est problématique pour marcher.

Après avoir reposé les petons, refait une beauté des cheveux et pschiter un peu de déo, nous revoilà parti parce qu’il est 21h, qu’il est temps de se nourrir et que ça serait con de tomber d’inanition. Direction KFC où la serveuse a compris notre commande. Malheureusement, pas de frites. Un hamburger sans frites, c’est un peu comme du chocolat Eco+, ça se mange mais tu t’en relèverais pas la nuit quoi.

Pour changer un peu, on a voulu faire les folles, quitter Sinchon et partir à Hongdae. On n’aurait pas du. La familiarité et la convivialité de Sinchon, on la cherche encore à Hongdae. Trop de monde tue le monde. 5mn après, direction le métro où nous avons faillit perdre une jambe en descendant les escaliers. Emportées par la foule, qui nous traîne, nous entraîne… tout ça, quoi.

Retour à Sinchon et au bar Fly qui est une valeur sûre, lui au moins. Ambiance electro, je retrouve mon danseur de la dernière fois (oui, « mon », je me le suis approprié, il est à moi), tout va bien. Jusqu’au moment où une horde d’américain(e)s se ramène sur le dance-floor, la binouze à la main, comme tout bon boulet qui se respecte. La piste qui était quasi déserte 10mn avant ne l’est plus du tout et le soudain changement de musique (shake ton booty sur Doggy Dog, bitch) nous fait quitter les lieux en 2-2. C’est là qu’on s’est rendu compte que samedi, c’est international party, ambiance mixage garantie (que de rimes).

Le seul point positif que je trouve à cette journée, c’est d’avoir revu mon danseur à bonnet qui travaille dans ce bar. Et que si faut c’est l’Homme de Ma Vie. Même s’il le sait pas encore.



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