samedi 29 septembre 2012

And the dreams that you dreamed of, dreams really do come truuue~


De petits plaisirs simples à Séoul : 

* Boire un Nesquick en regardant Shinhwa Broadcast.

* S’asseoir sur une place et regarder un petit groupe reprendre « I’m Yours ».

* Croiser les FT Island sans capter que c’est eux tellement ils sont simples.

* Regarder des émissions TV en direct. Ou presque.

* Voir des fringues à moins de 10 euros.

* Marcher dans Sinchon et avoir de mini crise cardiaque devant tout les mecs qu’on croise.

* Entendre de la KPop à tous les coins de rue.

* Entrer dans le métro et critiquer sans que personne comprenne.

* S’asseoir, les pieds dans l’eau, près du fleuve Han.

* Se sentir chez soi même si tout est différent.



mercredi 26 septembre 2012

I'm all lost in the supermarket, I can no longer shop happily


Je vais encore continuer un peu sur mon thème « J’AI FAIM ! JE VEUX DU SUCRE ! ELLE EST OU MA GASTRONOMIE BORDEL ?!! ». Puisqu’il faut bien vivre dans ce monde de kimchi, nous sommes allées faire des courses dans un grand magasin du nom de Home Plus. Et comme m’a dit un de mes correspondants : « Home Plus ?!! Mais tu es une vraie coréenne maintenant ! ». Moi qui croyais qu’il fallait faire plein de papiers et tout ça pour avoir leur nationalité… Enfin bon.

Le Home Plus, c’est un peu l’aventure et on en était excitées à l’avance. T’imagines pas, tu vas faire tes courses dans un magasin où tu ne connais pas 90% des produits !! Indiana Jones n’a qu’à bien se tenir.

6 stations de métro plus tard, nous voilà armées d’un panier chacune, prêtes à l’exploration. Tout d’abord, les légumes. Bon, c’est pas la peine, on n’a pas de quoi cuisiner et puis ils sont tout biscornus, avec des couleurs bizarres et puis même si on pouvait, on saurait pas comment les manger. C’est comme les fruits, peut-être qu’il y aurait une partie à enlever et nous on le saurait pas, on le mangerait et on crèverait lentement en s’étranglant dans notre vomi. On a trouvé des mini-bananes trop mignonnes (je n’aurais jamais cru dire ça un jour) et des pommes. Valeurs sûres.

Tiens, ils ont un petit rayon fromage ! Mais c’est de la Vache Qui Rit, nom de dieu ! Et du brie  au-dessus ! Et du camembert de la marque Père Toinou (c’est qui lui ?). Mais c’est gé-niaaal. Y’a même du Philadelphia. Mais quelle est la différence entre tous ces pots ? Ah oui, le rouge est à la fraise, le jaune à l’ananas… Normal pour du fromage.

Rayon gâteaux et bonbons, aka l’Eldorado. « Cindy, y’a des Mentos ! » est la première chose que j’ai entendue. Après, y’a eu un halo divin au-dessus des Jelly Belly et une musique divine. On a vu des Chupa Chups, des Ricolas, du Nutella, des Haribos (oh oui, c’est beau la vie)… et plein de choses qu’on connaît pas. Mais les emballages sont beaux, ils sont la tentation, pas étonnant qu’en coréen « bonbon » se dise Satang.

Reste plus que le PQ… Rien que ça, c’est une aventure en soi. Ici, le PQ se vend en gros, ils font pas dans le détail. Le plus petit, c’est 12 rouleaux. Petit joueur face au 36 rouleaux plus loin. Alors, soit c’est parce qu’ils se torchent plus que nous (en même temps vu tout ce qu’ils mangent tout au long de la journée, ça m’étonnerait pas que leurs intestins fonctionnent à plein turbo), soit c’est parce qu’ils ont des familles nombreuses, soit c’est parce qu’ils veulent faire des provisions, sait-on jamais, au moins ils seront à l’abri.

Chargées comme des putois (big up Camille !), retour au métro. Mais non, on va pas croiser plein de beaux mecs quand même, je veux dire ça serait vraiment un manque de bol, on en n’a pas vu en venant… Et là, PAF !, 3, 4, 5… en plein dans les yeux. Même pas on a voulu s’asseoir tant le PQ, les poches prêtes à péter et le carton de 4 plats de spaghettis nous faisaient honte. Je crois que les gens font pas les courses en prenant le métro ici… 

Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour manger quand même.




mardi 25 septembre 2012

A total eclipse in the teeth of the risk, the tongue is a twist, perpetual bliss.


Je ne suis pas forcément un Glouton Barjot mais quand même, j’aime bien manger.

Ca fait aujourd’hui 3 semaines que je suis arrivée et je peux dire avec confiance que je ne me suis toujours pas faite à la nourriture coréenne.

Par où commencer ?

Premièrement et pas des moindres, je peux compter sur les doigts d’une seule main le nombre de plats non épicé que j’ai mangé. Ici le piment vert et le piment rouge, c’est un peu notre sel à nous. Sauf que nous le sel, on sait le doser. Les coréens, eux, ils ont la main leste. Du piment, t’en vois partout, même dans les plats improbables comme une soupe de udon (grosses nouilles) au bœuf. Ils flottaient là, gaiement, répandant leurs graines infernales... J’aime bien quand ça pique un peu mais pas au point de perdre des milliers de papilles gustatives au passage. Le piment, c’est plus qu’une institution, c’est un art de vivre. Dans les épiceries, ils les vendent par paquet de 10kg. Et quand c’est pas du piment, c’est du poivre en rasade, genre sur une saucisse. Alors je vous le demande : pourquoi ??

Deuxièmement, les denrées alimentaires de par nos contrées se font rares. Le fromage ici, c’est des sticks au goût d’huile de poisson. Oh, tu peux trouver du brie et de la raclette hein, c’est juste que ça va faire un trou dans ton budget (gros, le trou). Le chocolat, il a goût à celui des calendriers de l’Avent de chez Leader Price. Et quand y’en a sur les gâteaux, ben ça n’a pas de goût. Et je ne vous parle même pas du Kit Kat Chunky made in Thailand avec son agréable arrière goût de miel… Les fruits coûtent un bras (cherchez l’erreur) et leurs légumes sont inconnus au bataillon, donc impossible à cuisiner (de toute façon, on n’a même pas de plaques…). Haricots vert, petits pois-carotte, épinards, ratatouille… connaissent pas. Le maïs oui par contre, y’en a partout même dans les pizzas barbecue.

Troisièmement, y’a quand même quelques trucs mangeables. Heureusement. Je fais pas la grève de la faim, moi. Le pain avec un œuf à l’intérieur, l’omelette avec du riz dedans,  les glaces, les brochettes de poulet à la sauce, les kimbaps…

La dernière fois, j’ai rêvé que je mangeais un beignet. Si c’est pas une preuve flagrante de mon manque de sucre ça !! Maman si tu me lis, dans le colis que tu vas m’envoyer prochainement, je voudrais stp : du Nutella, des gâteaux dégoulinants de saccharose, du fromage qui pue, du pain, du jambon, des croissants, du chocolat Milka…


vendredi 21 septembre 2012

Why so serious ? Get your crayon !!


Il était une fois, l’histoire de 3 boulets amies…

Tout commença quand nous décidâmes de partir à Apgujeong, quartier général des agences de groupes Kpop telles que SM Entertainment, JYP, Cube… et de Kona Beans, café franchisé mais surtout détenu par les mamans de Leeteuk, Sungmin et Kyuhyun (Super Junior). Bien entendu, le métro était de mise pour une bonne demi-heure, sinon c’est pas poilant. Pour nous distraire cependant,  un monsieur demanda 3 ou 4 fois un « Where are you from ? » à une Mathilde qui répondait sans relâche « France ». Heureusement (pour moi), ma vue fut vite distraite par un jeune sportif qui avait des claquettes de piscine et un ongle d’orteil noir (il a du souffrir). Mais bon, comme on s’est dit avec les filles, les claquettes et l’ongle noir, ça s’enlève. Mais je m’éloigne du sujet là…

Parce que le métro c’est jamais assez long, il y eut bien sûr un changement de ligne à faire. En fait, la partie la plus marrante, c’est quand, après avoir marché quelques kilomètres sous terre, nous avons eu la révélation. Morceaux choisis :

M. : Héhé, je crois qu’on n’est pas sur la bonne ligne !
C. : Ah bon ?!
Moi : o_______o
M. (me regardant) : Ben je croyais que c’était la ligne 7 !
Moi : J’ai jamais dit la ligne 7.
M. : Mais je la sors bien de quelque part !
Moi : Oui, on en a parlé hier… C’était pour aller ailleurs.

Bref, plus d’une heure de métropolitain plus tard, nous voilà enfin à l’air libre. Direction Kona Beans d’abord, j’ai un plan, c’est trop facile. Tu sors à la sortie 2, tu continues toujours tout droit, tu traverses un carrefour, c’est la première sur la droite. Les rues de Séoul sont formidables… Comme la ville est construite sur les montagnes, personne n’a trouvé bon de raboter un peu histoire qu’ont n’ait pas l’impression de faire de l’alpinisme dès qu’on veut aller d’un point A à un point B. Faut pas croire mais suivre un plan, c’est jamais évident. Kona Beans, on ne l’a jamais trouvé. A la place, on a eu un magasin de chiots. C’est bien aussi.

Nous nous mîmes ensuite en route pour les fameuses agences. Grimpant, découvrant, riant, critiquant, nous marchâmes une bonne heure, nous arrêtant de temps en temps pour regarder sur la carte magique si nous étions toujours sur la bonne voie. Mais oui, c’est toujours tout droit !!

Au bord de l’effondrement physique, nous stoppâmes nos pas soudain hésitants (je me suis quand même pris une borne dans les jambes) et nous réalisâmes avec un effroi non démesuré que nous marchions dans la mauvaise direction. Depuis une heure. Pas étonnant que nous ne trouvions pas les lettres rose fluo de la SM Entertainment. Après un cri de bête égorgé venant du plus profond de mon corps, nous descendîmes au métropolitain le plus proche.

Cependant, il était 18h. Et qui dit 18h+quartier d’affaire+ligne centrale, dit marée humaine et gens qui s’entassent dans une rame quitte à perdre un bras ou un sein dans les portes. Nous décidâmes donc de remonter à la surface prendre une boisson bien méritée, histoire que le peuple se calme. Nous trouvâmes un Kona Beans. Mais bien sûr, ce n’était pas le bon…

De retour une heure plus tard, nous montâmes ravigotées dans notre métro qui devait nous poser 20 stations plus tard au pied de notre université chérie. Mes yeux vagabondant, c’est avec un certain étonnement que je remarquais une jeune femme entrain de curer l’oreille de son amoureux. Et de bien y mettre l’ongle du petit doigt pour en sortir toute la cire (peut-être destinée à devenir une bougie) et de recommencer à l’autre oreille. L’estomac retourné, nous sortîmes manger une saucisse sur un bâton qui nous arracha la gueule (cette phrase a du sens si on y met un peu de bonne volonté). 

Pour finir la journée, une bonne nouvelle nous attendit dans une petite rue. Une épicerie. Grande. Avec du choix. Et des gâteaux. Et des Pringles. Et des fruits qui ne coûtent pas un foie.

La journée est finie. C’est pas que hein... mais HEUREUSEMENT.


jeudi 20 septembre 2012

Bizarreries Made In Korea #3


Les téléphones ont des antennes intégrées. Comme ça tu peux regarder la tv dans le métro.

La mode est aux bonnets à cornes, de préférence fluo.

Les Kit-Kat s’appelent Kicker.

Porter des claquettes genre Speedo ou Arena, c’est IN. Surtout quand t’es habillé classe.

Les pizzas barbecue ont du maÏs et des potatoes dedans.

Tout le monde kiffe les chaussures de sport. Parce que oui, les running se portent aussi avec une jupe.


lundi 17 septembre 2012

And the feeling that i'm falling further in love makes me shiver but in a good way.


Si y'a bien un truc que j'adore, c'est regarder les gens partout où je vais. Je critique pas hein, je suis pas de ce genre… Je constate juste. Mais j’avoue qu’ici mon intérêt est dédoublé (voire quintuplé). La faune séoulienne, mon ami, elle est magique.

Tout d’abord, il y a les ajummas, comprenez les dames d’un certain âge. Celles-là, elles sont féroces. Equipées de visière protectrice, de vêtements Funky Town ou made in Quechua, la permanente bien en place, souvent en bande,  elles te bousculent sans dire pardon, se jettent sur les places assises dans le métro ou te passent devant dans la file pour le pipi-room. Dans le dernier cas, je ne me suis pas gênée pour dire en français « Non mais merci, j’étais là avant ! ». Je crois pas qu’elle ait comprit le sens véritable mais elle m’a laissé repasser devant. Non mais ! Heureusement, elles ne sont pas toutes comme ça. Y’en a des biens qui te regardent avec un sourire bienveillant et d’autres qui t’abritent sous leur parapluie pendant que tu galères avec ta valise.

Pour continuer dans la ligne 3ème âge, l’Age d’Or, on retrouve les messieurs d’un certain âge et ceux d’un âge certain. Les messieurs d’un certain âge te regardent à la dérobée, sans gêne, te prennent en photo (mode mitraille) et quand ils sont assez à l’aise avec leur anglais, ils viennent te parler. Le dernier en date était chirurgien dentiste (on a même eu droit à sa carte pour aller le voir. Est-ce que c’est une façon détournée pour dire qu’on a des dents pourries ?), a renommé Mathilde « Martin » et voulait qu’on aille manger avec lui avant de regarder un drama ensemble. Rien que ça. Après t’as les messieurs genre canne, dos bossu, lunette triple foyer, bref, les vieux quoi. Et eux je les aime pas parce qu’ils se raclent la gorge à se faire tomber un poumon et crachent leur glaire dès qu’ils peuvent.

Parlons ensuite du fléau que sont les couples. Ils ne me font rien de mal, c’est juste qu’ils écorchent mon égo et me font penser que je finirai seule, gardienne d’immeuble de banlieue, dévorée par mes bergers allemands. Les couples sont mignons, voire trop mignons, surtout les garçons. Ils portent le sac de leur copine, leur essuie les miettes au coin de la bouche, leur remette la mèche en place quand y’a trop de vent… Les filles sont un peu plus énervantes parce qu’elles les tapent en miaulant « Oppppaaaa » et ça, ça m’hérisse les poils. Y’a quand même un truc de ridicule chez eux : les couple outfits, « vêtements de couples » pour les non-anglophiles. Alors un petit signe distinctif pour montrer que vous êtes total in love, je veux bien. Mais l’attirail complet genre les 2 sont habillés avec la même casquette, le même tshirt de baseball, le même pantalon blanc, les mêmes chaussures, le même sac à dos, c’est too much même chez les gens cuculs.

Et je finirai par le comble de la frustration, les mecs d’une vingtaine d’années qui te regardent mais n’osent pas venir te parler. J’ai repéré 4 cas différents. D’abord, y’a ceux qui te regardent du coin de l’œil dans le métro ou dans la rue et qui baissent la tête dès que tu croises leur regard. Ensuite, y’a ceux qui te regardent avec insistance et prennent parfois une photo en douce en pensant que tu les a pas vu. Puis viennent les courageux mais pas téméraires, ceux qui se plantent à 2m de toi en se parlant tout seul : « Oettoke ? Oettoke ?! », littéralement : « Je fais quoi ? Je fais quoi ?! » avant de repartir aussi vite qu’ils sont arrivés. Et le meilleur pour la fin, ceux qui passent devant toi en disant « Hi ! » en secouant les mains sans s’arrêter. Tellement déconcertant que j’ai buggué intersidéralement en répondant juste « HI », tout en me demandant s’ils parlaient pas à quelqu’un derrière. Frustrant, oui, c’est le mot.

J’ai sûrement oublié plein de personnes à dépeindre mais je pense que j'en verrai d'autre, va...


mercredi 12 septembre 2012

Lotte World ou Bienvenue chez Happy World Land


10h. Les manèges du Lotte World se réveillent à peine. Et nous on est déjà au TAQUET, ouaiiis, on va de quel côté, on commence par quoi, c’est trop bien, y’a tout qui brille, on est chez les Bisounouuurs HIIIII !!

Et si on se faisait la French Revolution ? Allez, les Grand 8 c’est rigolo, ça fait peur mais tu veux recommencer vite après. Sauf que la French Revolution, ça va tellement vite et tellement fort que ta tête est obligée de faire boule de flipper contre les barres de protection. Au début ça va, après t’as l’impression que tu vas perdre connaissance à force d’être tapé dans les tempes. Sonnées mais toujours pimpantes (c’est ça la jeunesse), on décide d’aller faire un truc un peu plus calme.

Direction, les petits trains. Alors je vous arrête tout de suite, non, on n’a pas fait le petit tchoutchou de touristes de base, le sac sur les genoux en écoutant les commentaires du guide. Notre train à nous, il était dans les airs et il faisait le tour intérieur du parc. Et ça c’est la classe mondiale.

Mais on est jeunes et fougueuses donc on sort faire les attractions qui font peuuuur. Dehors, c’est encore plus féerique que dedans, y’a un château qu’on dirait celui de chez la Belle au Bois Dormant, un grand lac, un pont que t’aimerais être en carrosse dessus… Bref, on se croirait chez Disney mais on n’a pas le temps de s’émerveiller, c’est l’heure de se faire peur.

Direction, l’Atlantis. Dès le début déjà tu t’y vois, on dirait que t’es assis sur un scooter des mers, les jambes écartées, les mains sur le guidon, tel un sauveteur lambda à Malibu. Le truc, c’est qu’on savait pas à quoi s’attendre… jusqu’à ce qu’on se retrouve les cheveux au vent dès le commencement.  Et là  tu te dis, c’est bon, je vais mourir. Sur un faux scooter des mers. Dans 10cm d’eau. Dans un parc d’attraction. Et ça ne fait que se confirmer quand on passe dans le noir, quand on frôle l’eau, le tout à une vitesse de dingue. Mais on ressort jouasses, ça fait trop peuuuur, on veut le refaiiire !!

Gyro Swing, ça nous dit bien aussi. Une grosse roue horizontale qui s’élève dans les airs et tourne sur elle-même, le tout à je ne sais combien de mètres du sol. Après avoir laissé chaussures et sacs sur la terre ferme, on s’élève, on s’élève jusqu’à atteindre le point de non retour et de tourner comme des déments au-dessus du lac et des gens ahuris qui regardent d’en bas. C’est dans ces moments-là que te vient les pensées les plus folles : et si ça se détache et qu’on fait frisbee ? Et si je suis pas bien accroché ? Est-ce que l’estomac peut remonter par la bouche ?

Et si on se calmait un peu ? Faudrait pas faire un arrêt cardiaque sur un manège, on aurait l’air con. Direction, Ghost House. Alors là, j’ai pas tout compris. Tu regardes un film en 3D où tu te retrouves dan la peau d’un chat qui visite une maison hantée une nuit d’orage.  Y’a des poupées maléfiques qui rampent, un fantôme de chien qu’on dirait une hyène…  Ca pourrait être bien mais les lunettes sont trop sombres, on voit que tchi.

Le Gyro Drop, mes amis, ça aussi c’est à faire. Tomber à 100km/h d’une tour de 70m, c’est pas pour les cardiaques. Comme prévu, j’ai fermé les yeux tout le long de la chute. Et je me suis encore demandé si mon estomac pourrait vraiment remonter.

C’est après une demi-heure d’attente qu’on a pu expérimenter le Comet Express, un manège où les sièges tournent sur eux-mêmes tout en faisant les montagnes russes sous terre, le tout dans une ambiance « je suis un satellite qui fait le tour de notre galaxie à une vitesse ahurissante».  Le truc, c’est que les sièges sont par 2 et nous, on était 3. Donc mon amie Camille s’est retrouvée seule et avec le manque de poids, elle a tournée 10 fois plus que les autres. Ajouté au fait que dans le noir, nos dents étaient vert fluo, j'ai lolé très fort.

Un hot-dog plus tard, on recommence le Comet Express 2 fois. Bah oui, on veut toute expérimenter le tournage sur nous même comme une toupie folle.

Bungee Drop maintenant. Faut avoir l’estomac accroché. Une grande tour, des sièges qui montent et qui retombent d’un coup, le tout 3 fois d’affilée. Le hot-dog n’est pas remonté. Heureusement pour les gens en bas.

Après un Bateau Pirate où les gens étaient trop à fond, on décide de faire le Great Loop. Boh ça va, c’est juste une petite boucle que tu fais 2-3 fois. Sauf que quand t’es tout devant, tu vois tout ce qui va t’arriver. Et c’est toujours toi qui a la tête à l’envers le premier. Et après 3 looping, ça s’arrête pas. Ben non, faut le faire 3 fois à l’envers aussi sinon ça compte pas. Dont une fois où t’as la tête en bas et ça va touuut doucement pour redescendre. J’ai toujours pas lâché le hot-dog.

Après avoir tenté les aventures de Simbad le Marin dans les entrailles de la terre avec des automates qui parlent fort et une balade en bouée, je sais pas pourquoi mais on a voulu refaire la French Revolution. Quelle mauvaise idée… On est ressortie éteintes, au bord de l’effondrement, ça nous a pompé toute notre énergie. Alors pour se ressourcer on a fait un tour en montgolfière. Pas une vraie mais au moins on a pu reprendre légèrement nos esprits… Avant de ressortir et de recommencer toutes les attractions de ouf encore une fois.

Parce qu’on est jeune. Parce qu’on est folle. Parce qu’on le vaut bien.


Le Gyro Drop en action. J'en tremble encore.

dimanche 9 septembre 2012

Bizarreries made in Korea #2


Les mecs ont des jambes plus fines et plus jolies que celles des filles. Cherchez l’erreur.

Les escalators dans le métro ont parfois des paliers.

Le maquillage effet peau grasse, c’est tendance.

Bien sûr qu’il y en a du déodorant ! Il coûte juste 10 euros.

Il existe des colorations pour cheveux de la marque Barbie.

Les cotons tiges sont vendus dans des étuis individuels, comme les mouchoirs.

On peut manger, boire un café et lire son journal pendant qu’on se fait coiffer dans un salon.


I'm so caught up. Got me feelin' it. Caught up !


Les idols sont partout.

Avant d’aller plus loin, examinons ce qu’est un idol (oui parce que si tu sais pas, tu vas avoir du mal à piger le reste). Un idol, c’est un chanteur/rappeur/danseur/divertisseur, bref, un(e) jeune (voire très jeune) entraîné à mort pour être parfait et qui se produit dans un groupe de musique Kpop.

Mais qu’est-ce que la Kpop ? Ouhlala, que de mots barbares ! La Kpop, c’est la musique pop coréenne qui a 50 000 genres : rock, hip-hop, electro, rap, balade…  et qui est devenu un « phénomène » dans le monde entier parce que les groupes font aussi des concerts hors Asie. Mais bon, en Corée, ça fait longtemps que de tels groupes sont adulés mais vous savez, le temps que ça traverse les frontières, tout ça, on a toujours un train de retard nous...

Bref, je disais, les idols sont partout. Mais genre vraiment. Pas moyen de se trouver dans une rue et de ne pas voir une affiche publicitaire avec un jeune homme ou une jeune fille connu et plastiquement parfait (ou presque, ça dépend des goûts). Ils vont te vanter les mérites de produits de beauté, de lentilles de contact aussi bien que des ramens, des serviettes hygièniques et des cuisses de poulet. Le plus drôle, c’est quand des femmes aussi maigres (minces) que les SNSD font la pub pour un produit de régime. Je me gausse.

Avec ça, il y a aussi tous les plateaux TV et les events. MBC, KBS, SBS sont les principales chaînes qui vont proposer des centaines de programmes avec vos stars favorites. Et elles ne font pas que chanter. Non, non, les idols courent, font des gags, du sport, répondent à des questions, font des bêtises. Bref, ils vous divertissent. Et en plus, tu peux assister gratuitement aux enregistrements.

Enfin, même en te trouvant dans un coin reculé de la pampa, t’as moyen de voir passer devant toi un camion avec une grosse télé et le dernier clip d’un groupe en boucle dessus.

Partout je vous dit. Et perso, ça ne me dérange pas.


J'ai mangé un idol. Enfin, surtout les ramens.

jeudi 6 septembre 2012

Bizarreries made in Korea #1 :


En plus d’être féroces et voraces, les moustiques sont anormalement intelligents. Ils font les morts et s’arrêtent de voler pour mieux nous tromper.

Dans ta salle de bain, tu n’as pas de douche. Tu as un tuyau et une pomme de douche, c’est différent.

Quand tu as la chance d’avoir une vraie douche, tu as aussi droit à un miroir pour te regarder pendant que l’eau coule sur ton corps nu.

Le fromage se présente sous forme de mini-boudin jaune et qui sent la bouffe pour poisson.

Le chemin vers Dieu est long et sinueux. C’est pour ça que sur les toits d’églises, on peut voir briller des croix fluo la nuit.

Dans le métro, à chaque station tu as droit à une petite musique traditionnelle. A la nôtre, on dirait que l’armée impériale arrive à chaque fois qu’on descend les escaliers.

Avec des rames d’un kilomètre de long, des escaliers et des galeries dans tous les sens, Séoul se vit aussi sous terre.

Les plats en plastique collés dans les vitrines des restaurants, ça donne pas vraiment envie.  

J’ai goûté une eau minérale au goût de médoc. Faut avoir soif…


What did they say ? I think they said "Run" !


C’est après avoir survolé les différents aéroports où tu vis le passeport à la main, les plateaux repas et les pantoufles jetables d'Asiana Airlines, la Russie et les steppes mongoles, que nous arrivons 12h30 plus tard à Séoul. Enfin, à Incheon. Il faut encore se taper un peu de navette avant d’arriver au centre-ville sinon c'est pas marrant. Et parce qu’un bon voyage ne se passe pas sans quelques merdes, il pleut à torrent, on a plus de 20kg de bagages chacune, la rue est en pente et oui bien sûr qu’on a tout monté pour rien ! Et quand on a ENFIN trouvé l’université, fallait encore trouver le bon bâtiment. Ne riez pas, derrière votre écran, notre fac, c’est pas du n’importe quoi. Supérette, salle de sport, musée, église… La Sorbonne à côté, c’est du pipi de chat.

Mais Dieu doit être miséricordieux parce qu’on a fini par tout trouver, le bureau, les papiers, la chambre. Les aventures pourraient être finies mais c’était sans parler des 2-3 courses qu’il fallait aller faire sous peine de mourir d’inanition et en plus sans papier cul. Aller faire des achats, rien de plus facile… quand y’a pas un déluge. Eh bien, mes amis, la flotte ici, elle fait pas semblant de tomber, pardieu ! C’était l’inondation, même les bouches d’égout ne voulaient plus d’eau. Mais enfin, on a survécu… jusqu’à la nuit sur le matelas ressors-planche, les moustiques et les gens qui font de la gym à 9h sous tes fenêtres. 


Vol au-dessus des steppes mongoles, quand on savait pas encore ce qui allait nous arriver...


Let's go~ !

Des frasques, des réflexions profondes, des péripéties à la pelle, une bonne dose de folie, le tout à Séoul, la ville qui semble ne jamais dormir. Cindy n'a pas fini de raconter ses conneries.