C’est après avoir survolé les différents aéroports où tu vis
le passeport à la main, les plateaux repas et les pantoufles jetables d'Asiana Airlines,
la Russie et les steppes mongoles, que nous arrivons 12h30 plus tard à Séoul.
Enfin, à Incheon. Il faut encore se taper un peu de navette
avant d’arriver au centre-ville sinon c'est pas marrant. Et parce qu’un bon voyage ne se passe pas sans
quelques merdes, il pleut à torrent, on a plus de 20kg de bagages chacune, la
rue est en pente et oui bien sûr qu’on a
tout monté pour rien ! Et quand on a ENFIN trouvé l’université, fallait encore
trouver le bon bâtiment. Ne riez pas, derrière votre écran, notre fac, c’est
pas du n’importe quoi. Supérette, salle de sport, musée, église… La Sorbonne à
côté, c’est du pipi de chat.
Mais Dieu doit être miséricordieux parce qu’on a fini par
tout trouver, le bureau, les papiers, la chambre. Les aventures pourraient être
finies mais c’était sans parler des 2-3 courses qu’il fallait aller faire sous
peine de mourir d’inanition et en plus sans papier cul. Aller faire des achats,
rien de plus facile… quand y’a pas un déluge. Eh bien, mes amis, la flotte ici,
elle fait pas semblant de tomber, pardieu ! C’était l’inondation, même les
bouches d’égout ne voulaient plus d’eau. Mais enfin, on a survécu… jusqu’à la
nuit sur le matelas ressors-planche, les moustiques et les gens qui font de la
gym à 9h sous tes fenêtres.
Vol au-dessus des steppes mongoles, quand on savait pas encore ce qui allait nous arriver...
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