Je vais encore continuer un peu sur mon thème « J’AI
FAIM ! JE VEUX DU SUCRE ! ELLE EST OU MA GASTRONOMIE BORDEL ?!! ».
Puisqu’il faut bien vivre dans ce monde de kimchi, nous sommes allées faire des
courses dans un grand magasin du nom de Home Plus. Et comme m’a dit un de mes
correspondants : « Home Plus ?!! Mais tu es une vraie coréenne
maintenant ! ». Moi qui croyais qu’il fallait faire plein de papiers
et tout ça pour avoir leur nationalité… Enfin bon.
Le Home Plus, c’est un peu l’aventure et on en était
excitées à l’avance. T’imagines pas, tu vas faire tes courses dans un magasin
où tu ne connais pas 90% des produits !! Indiana Jones n’a qu’à bien se
tenir.
6 stations de métro plus tard, nous voilà armées d’un panier
chacune, prêtes à l’exploration. Tout d’abord,
les légumes. Bon, c’est pas la peine, on n’a pas de quoi cuisiner et puis ils
sont tout biscornus, avec des couleurs bizarres et puis même si on pouvait, on
saurait pas comment les manger. C’est comme les fruits, peut-être qu’il y
aurait une partie à enlever et nous on le saurait pas, on le mangerait et on
crèverait lentement en s’étranglant dans notre vomi. On a trouvé des
mini-bananes trop mignonnes (je n’aurais jamais cru dire ça un jour) et des
pommes. Valeurs sûres.
Tiens, ils ont un petit rayon fromage ! Mais c’est de
la Vache Qui Rit, nom de dieu ! Et du brie au-dessus ! Et du camembert
de la marque Père Toinou (c’est qui lui ?). Mais c’est gé-niaaal. Y’a même
du Philadelphia. Mais quelle est la différence entre tous ces pots ? Ah
oui, le rouge est à la fraise, le jaune à l’ananas… Normal pour du fromage.
Rayon gâteaux et bonbons, aka l’Eldorado. « Cindy, y’a
des Mentos ! » est la première chose que j’ai entendue. Après, y’a eu
un halo divin au-dessus des Jelly Belly et une musique divine. On a vu des
Chupa Chups, des Ricolas, du Nutella, des Haribos (oh oui, c’est beau la vie)…
et plein de choses qu’on connaît pas. Mais les emballages sont beaux, ils sont
la tentation, pas étonnant qu’en coréen « bonbon » se dise Satang.
Reste plus que le PQ… Rien que ça, c’est une aventure en
soi. Ici, le PQ se vend en gros, ils font pas dans le détail. Le plus petit, c’est
12 rouleaux. Petit joueur face au 36 rouleaux plus loin. Alors, soit c’est
parce qu’ils se torchent plus que nous (en même temps vu tout ce qu’ils mangent
tout au long de la journée, ça m’étonnerait pas que leurs intestins fonctionnent à
plein turbo), soit c’est parce qu’ils ont des familles nombreuses, soit c’est
parce qu’ils veulent faire des provisions, sait-on jamais, au moins ils seront
à l’abri.
Chargées comme des putois (big up Camille !), retour au
métro. Mais non, on va pas croiser plein de beaux mecs quand même, je veux dire
ça serait vraiment un manque de bol, on en n’a pas vu en venant… Et là, PAF !,
3, 4, 5… en plein dans les yeux. Même pas on a voulu s’asseoir tant le PQ, les
poches prêtes à péter et le carton de 4 plats de spaghettis nous faisaient
honte. Je crois que les gens font pas les courses en prenant le métro ici…
Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour manger quand même.
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